Il était environ 19h15, ma fille N. sortait de sa piscine (c’est pas celle de la photo) avec la petite quand soudain un cri, un appel au secours retentit de la chambre de son autre fille !

C’est donc en maillot de bain et trempée qu’elle fonce voir ce qu’il se passe. Là elle voit S. debout se tenant à ce qu’elle peut et avec une jambe en l’air. Portant un pantalon moulant il est alors facile de voir la cause de la douleur.

Ce n’est pas la jambe de ma petite fille de 15 ans là bien sur mais ça y ressemble. C’est une luxation de la rotule survenue après qu’elle se soit tordu la cheville. Avec l’aide de l’ainé S. a été mise sur son lit mais assise avec sa mère pour soutenir la jambe.

Ma fille a demandé a son grand de la remplacer pour qu’elle puisse se changer avant l’arrivée des pompiers, car toujours en maillot de bain. Pour sortir S. de sa chambre, ceux-ci ont d’abord du utiliser une chaise d’appoint je pense.

Puis c’est assise sur un matelas coquille qu’on l’a mise sur le brancard en direction des urgences.

Le médecin urgentiste a un peu shooté S. avant de replacer la rotule. Elle doit porter une genouillère pendant 15 jours et a des antalgiques à prendre bien sur.

De retour à la maison, pas même le temps de manger que ma fille constate la pâleur de ses 2 ainés et J. dit à son frère : « Il faut lui dire » ! Dire quoi ? Hé bien il n’avait pas osé le faire avant le départ de sa mère mais D. était tombé dans les pommes dans la S de B sans que personne le sache (Sauf la petite dernière de 3 ans 1/2 qui a tout vu). Et de plus s’est fait une petite entaille à coté de l’œil. Tout ça l’avait choqué forcément. Oh l’ainé aussi mais lui fort de son expérience s’était assis avant de tomber !

Et hop retour aux urgences mais sans les pompiers il faut attendre son tour ! C’est ainsi que ma fille m’a raconté tout ça à 21h30 pendant qu’ils attendaient en salle d’attente. D. s’en sort avec 1 point qu’il faudra retirer dans 10 jours et une belle frayeur.

A vrai dire c’est toute la famille qui été secouée ce soir là, c’est psychologiquement qu’il va falloir du temps. Il parait que la petite a demandé à sa grande sœur pourquoi elle avait crié « au secours ». Elle avait aussi appelé D. quand il « dormait » par terre, de ça il se souvient. Et si L. jouait comme si de rien n’était sur son jeu, il est tout de même sorti voir les pompiers. Et S. n’arrête de pas de regarder son genou et a peur de marcher …

Quant à moi je n’y étais pas mais j’imaginais le tout et c’était peut-être pire. Heureusement que ma fille est secouriste aussi, ça aide à savoir garder son sang froid !