Les appendicites dans la famille !

Nous avons les interventions chirurgicales pour nous aider à passer le temps dans la famille, en voici quelques exemples.

C’était fin 77, mon grand venait d’avoir 9 ans quand un jour, alors qu’il rentrait de l’école, il me dit avoir mal à la tête et au ventre. Après les vomissements, j’ai décidé d’appeler le médecin. Celui-ci me parle d’une appendicite en préparation et sans besoin d’opération pour le moment.
A dater de ce jour, je n’étais jamais tranquille à l’idée de le savoir parti quelque part sans moi. De plus, tous les jours il rentrait en disant la même chose : « J’ai mal à la tête et au ventre. ». Rien qu’à voir son visage défait on se doutait bien qu’il se passait quelque chose et j’avais demandé à sa maîtresse de m’avertir si ça n’allait pas pendant la classe. C’est arrivé un jour.

Un coup de fil, je pars en vitesse pour l’école, il m’attend couché sur un lit de camp au fond la classe. Appelé en hâte, le médecin cette fois constate en appuyant sur le ventre que le moment est arrivé d’aller à la clinique. Il a été opéré le lendemain matin.

chirurgien

C’était quelques jours avant Noël. J’avais passé toutes les nuits à ses cotés, mais le soir du réveillon, comme mes parents étaient invités, j’avais prévu de rentrer à la maison. Au moment de sortir de la chambre il se met à pleurer et dit qu’il ne veut pas rester seul. Ce qui fait que j’ai du aller me chercher un sandwich à la maison, alors que lui avait eu droit à un bon repas de Noël. J’ai dormi dans le seul lit de camp qui restait, rouillé et complètement distendu, mes fesses touchaient le sol ! C’est ainsi que j’ai passé mon 1er réveillon en clinique !

déco yeux

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Puisqu’on est dans la série « appendicite », parlons de la suivante. En 1980 mon 2ème présentait les mêmes symptômes que son frère, là encore le docteur me dit que rien ne presse, mais moi forte de mon expérience, j’ai décidé de le faire opérer sans attendre en profitant des vacances de février. Sage décision me dira plus tard le chirurgien car l’appendice était déjà bien enflammé. Le lendemain, lors de sa visite quotidienne, celui-ci fut très étonné de découvrir son patient de la veille en train de jouer aux voitures par terre !

Nous sommes début décembre 87 et cette fois c’est ma dernière qui m’entraîne à la clinique pour l’appendicite. Douillette, elle ne veut pas quitter son lit mais le chirurgien ne l’entend pas ainsi. Il lui a donné l’ordre de l’attendre dans le couloir dès le lendemain, ce qu’elle fera mais il n’était pas au rendez-vous ! Cette fois encore j’ai passé ma semaine couchée dans un lit de camp.

Le même mois, alors que je suis à peine remise de mes émotions, c’est mon 3ème qui ne se sent pas bien. Je reverrais toujours l’image du docteur penché sur lui et me disant : « Je vous le dis ou je ne vous le dis pas ? ». C’était pas la peine j’avais déjà compris. Même chambre, même lit que sa sœur, le personnel de la clinique n’en revenait pas. Pour la 2ème fois je passais mon réveillon à la clinique.

Rémy n’était pas content, il ne devait pas se faire opérer et personne ne lui apporterait donc de cadeaux. Pauvre Rémy. Et à ce jour il a toujours son appendice !

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