Début de cette histoire ICI
Jeudi 18 octobre 2012
Commence maintenant le parcours du combattant pour la victime que je suis. Si le choc de ma portière ne m’inquiète pas vraiment, je me pose des questions sur les séquelles me concernant. J’avais 18 de tension dans l’ambulance et ma glycémie a monté en flèche aussi.Je ne sais toujours pas d’où me vient cette douleur qui amplifie encore.
J’ai demandé au SAMU si je pouvais avoir le Tél de la chauffarde, hé bien non, voyez avec la police !
Au tél la police m’a dit venez déposer une main courante. J’y suis allée le lendemain disant que je voulais porter plainte, réponse : On ne peut rien pour vous il n’y a pas eu d’infraction !!!!
On aurait donc le droit d’écraser les piétons maintenant ?
Il a ajouté, si le SAMU refuse de donner le N° de tél de la dame au service juridique de votre assurance alors là on pourra intervenir. Y a pas de doutes on n’est pas chez les experts !
Et la gendarmerie m’a dit d’y retourner, qu’ils sont OBLIGES de prendre ma plainte, que je peux écrire au procureur de la république.
Vendredi 19 octobre
Le vendredi matin je suis allée aux urgences demander un certificat médical, et quand j’ai parlé de cette douleur on m’a dit de voir avec mon médecin s’il décide de prescrire d’autres examens ! Oui mais celui-ci à 17h m’a dit vous viendrez lundi ! Et il n’était pas joignable avant.
Le vendredi après midi j’étais donc sortie du commissariat avec des larmes plein les yeux. Juste en face se trouve la « maison du département » où je sais qu’il y a parfois des psychologues. Pas de chance encore une fois elles n’y sont pas. Mais on me dit qu’il y en a au « services des urgences » du Pôle santé, là où j’étais le matin même et me souviens avoir dit à l’urgentiste que j’allais mal. Elle aurait pu m’orienter mais non ! Normal.
Par contre juste à deux pas de là, se trouve le journal « La Provence ». Au moins une chose qui va se faire, un article dans « la Provence » racontant mon histoire. C’est bien de connaitre des journalistes.
Lundi 22 octobre
Un coup de pied dans la fourmilière qui a déclenché les choses. En effet la police n’a pas apprécié qu’il était écrit « personne ne fait rien ».
Et devinez quoi, l’après midi j’ai reçu un appel de celle-ci me disant qu’on avait le N° de la conductrice et qu’elle avait été priée de m’appeler ! Et d’ajouter sur un ton agressif : Mais on doit faire attention avant de descendre de son véhicule ! Bien entendu l’autre avait donné une version qui lui convenait mieux.
A ce moment là je venais de prendre rdv avec un psy des urgences.
Et juste avant j’étais allée voir mon gynéco pour ma douleur au sein sachant que lui il saurait me conseiller le bon examen à faire.
Mardi 23 octobre
Une échographie passée a montré un hématome sous le muscle dans la poitrine.
Des hématomes j’en ai partout !
Le mardi matin, la chauffarde m’a appelée disant : « Il parait qu’il faut qu’on se voit ? Mais la portière c’est pas moi ! ». Ben voyons !
Le constat a été fait le soir et je doute qu’elle soit assurée vu ce qu’elle a écrit comme dates. Et elle était fière de dire : « sur un parking c’est 50/50 » ! Ce qui est faux et surtout que j’étais à pieds !
Mercredi 24 octobre
Je suis retournée au commissariat pour montrer le constat avant de l’envoyer à mon assurance, et tous mes certificats médicaux.
La conductrice n’avait pas mis son N° de téléphone nulle part, la police l’a fait ! Et puis faut que je vous dise que les nom et prénom qu’elle avait écrit sur le bout de papier dans l’ambulance, étaient faux aussi ! Ce qui ne plaide pas en sa faveur et l’inspectrice me l’a dit.
Elle m’a expliqué en même temps qu’il y avait eu un malentendu, que le jeune policier de l’accueil n’avait pas répété ce qu’on lui avait dit : « Que pénalement » je n’ai rien qui serait retenu au tribunal, qu’il n’y a pas eu d’infractions au code de la route (?). Et donc une plainte ne servirait à rien.
Qu’en cas de séquelles mon assurance rouvrirait le dossier même des années plus tard.
Et psychologiquement comme physiquement j’en ai encore pour un moment je crois. Le conseil du psy, quand je revois le flash de l’accident, il faut changer la fin ! Et ça marche !
Et je conclus en disant que c’est anormal que ce soit la victime, encore désorientée, qui a du faire toutes ses démarches seule, sans aucune aide et au contraire en se heurtant à des barrières de toutes sortes.
Et presque 1 an après, je vois toujours le psy des urgences, j’ai encore parfois la douleur dans la poitrine et des hématomes sortent sur mon genou.
Coté assurance, en août j’ai du aller voir un expert médical qui lui m’a envoyée voir un expert psychiatrique ! J’attends donc la suite …
Il a fallu attendre 1 an1/2 pour que finalement je sois indemnisée ! Je n’ai jamais su si la chauffarde était ou pas assurée.
Quelle histoire !
c’est bien connu, en France si tu veux tuer ton mari, ta femme ou ton meilleur ennemi, tu prends ta voiture, ca coute moins cher qu’un coup de couteau !
Bon courage pour la suite
J’aimeJ’aime
Merci Annie mais ça date de 7 ans donc la suite on la connait déjà.
J’aimeJ’aime